Flying to the moon
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 RAZKALLAH - paradoxe.

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Razkallah J. De Valhèze
Razkallah J. De Valhèze




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MessageSujet: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 18:48

DE VALHÈZE, RAZKALLAH JOY.
« la bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. »

RAZKALLAH - paradoxe. 15pn2bn
(c) mischievous wink
☞ IDENTITY CARD.

NOM, PRENOM(S) De Valhèze, Razkallah Joy. Razkallah. Aucun prénom n'est aussi étrange et difficile à porter, je vous l'accorde. Toutefois, il baigne dans l'originalité. Joy me vient de mon grand-père. Prénom assez spécial également pour son époque mais que voulez-vous, il en faut pour tous les goûts. Quant à De Valhèze, nom qui me vient de mon père, descendant de la bourgeoisie française. AGE 23 ans, l'âge de tous les espoirs. Independance, autonomie priment, et je ne m'en porte que mieux. Fini le temps des études laborieuses et fastidieuses, à moi la vie. La vraie. LIEU ET DATE DE NAISSANCE Sydney, 21 juin. Je suis né à l'occasion d'un voyage en Australie. Vacances prises au dernier moment, mais instant de bonheur intense. C'est peut-être ma seule consolation, savoir que je suis né dans l'euphorie. ORIGINES Australiennes et françaises. Australien de par ma mère, français de par mon père. Un mélange que certains trouvent exotique, et que je trouve personnellement peu intéressant. Aucune différence de culture flagrante, la même couleur de peau, les mêmes moeurs. NATIONALITE Française. Un détail que mes parents ont absolument tenu à mettre en place, allez savoir. Que je sois de nationalité australienne ou française ne change rien, nous sommes tous dans la même galère. STATUT SOCIAL ET CIVIL Célibataire. Un vrai bonheur! Je n'ai jamais désiré m'enticher d'une fille, d'un poids supplémentaire. Notre propre vie est déjà lourde à porter, sans pour autant qu'une autre âme vienne faire pencher la balance. METIER Apprenti architecte sur Terre, j'ai trouvé finalement trouvé mon bonheur dans la mécanique, sur la Lune. Domaine pour lequel le travail ne manque pas, puis je peux m'organiser comme je le souhaite. Une petite part de liberté sur cette nouvelle planète. GROUPE I'm rich. AVATAR Taylor Kitsch.

☞ SOME QUESTIONS.

POURQUOI ETES-VOUS SUR LA LUNE ? L'instinct de survie, que voulez-vous? Tout homme en ce monde ne désire qu'une chose: vivre. Et ce par n'importe quel moyen possible et inimaginable, surtout dans notre condition actuelle. Que papa et maman veuillent garder leur unique enfant en vie est une chose, mais ce que je désire réellement en est une autre. COMMENT AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE CETTE SOLUTION DE RECHANGE ? Ca aide d'avoir un papa sénateur et une maman journaliste. Comme quoi, les parents n'ont pas qu'un rôle de géniteurs, ils peuvent également être utiles en d'autres circonstances! PAPA ET MAMAN ONT PAYE, N'EST CE PAS ? CE FUT UN GROS TROU DANS LE BUDGET ? Cinq cent mille euros ne forment qu'une bagatelle dans le revenu moyen de De Valhèze père. Une sorte de petit plaisir qu'il s'est permis, une petite récompense pour son fils. En quel honneur? Je l'ignore autant que vous. COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS SUR LA LUNE ? Je suppose qu'on ne peut pas faire les difficiles. Nous nous sommes adaptés à la Terre, nous nous adapterons à la Lune. La différence est faible. L'homme trouvera tout de même le moyen de pourrir cette planète à son tour, je ne m'attends à rien. Mais je dois dire qu'il est plaisant de savoir que l'on va vivre. Quelle ironie. Jamais je n'aurais pensé que la vie deviendrait un jour un luxe... VOUS SENTEZ-VOUS COUPABLE ? Est-ce condamnable d'être riche, d'avoir les moyens de sauver sa peau? Allez savoir. Il y a tout de même une part de sacrifice dans l'action de mes parents: je pars, mais eux restent. D'un côté je me contre-fous des autres, mais d'un autre... Déprimant. VOTRE ESTIME CONCERNANT LES AUTRES GROUPES ? Il y a de la place pour tout le monde. Tant que je peux jouir d'une vie tranquille et assurée, ils font ce qu'ils veulent. J'vais pas les juger ou leur chercher problèmes s'ils ne me font rien. Quel intérêt? DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ETES-VOUS ICI ? Un mois à peine. Mon arrivée sur la Lune est récente, et je dois dire que la sensation est étrange. Mais on s'y habitue vite, il suffit d'un peu de temps.

☞ BEHIND THE COMPUTER.

PSEUDO/PRENOM Coraly
SEXE Fifille (a)
AGE 19 ans
OU AVEZ-VOUS TROUVER LE FORUM ? J'ai reçu un mail
COMMENTAIRES J'étais J. Neel Dreyscott sur Kabaret, ce qui explique grandement ma présence ici, et d'où mon adoration intense pour tes forums ancienne Bonnie. RAZKALLAH - paradoxe. 177175



Dernière édition par Razkallah J. De Valhèze le Jeu 24 Fév - 13:32, édité 8 fois
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Razkallah J. De Valhèze
Razkallah J. De Valhèze




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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 18:48

RAZKALLAH - paradoxe. Raoqht

PROLOGUE -

Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...



CHAPITRE PREMIER -


"[...] Vole mon doux, vole mon tendre. Telle une blanche colombe, élève toi, ajuste toi sur le pied d'estrade qui t'est destiné. Prend cette place depuis si longtemps convoitée, prend tes aises et installe toi. Regarde, observe. Vois comme le monde est petit là, à tes pieds. Vois comme l'être humain n'égale guère la fourmi à cette distance. Vois à quel point son travail est similaire, sa vie lassante, son organisation répétitive. La monotonie et le dur labeur sont la punition divine. L'homme travaillera pour survivre et la femme enfantera dans la douleur. Cruelle prophétie qui pourtant fait partie de notre quotidien au jour d'aujourd'hui. Qui se pose la question de savoir s'il est normal – ou non – d'être comparé à des bêtes de somme? Comme des brebis nous suivons les chefs de file, bêtement, connement. Nous reproduisons les mêmes erreurs que nos ancêtres, erreurs qui seront reproduites par nos descendants. Stupide cercle vicieux qui ne nous rappelle que trop bien à quel point la condition humaine n'est que peu enviable. Nous autres, pauvres mortels, ne sommes pas même maître de notre destin. Nous est-il possible de décider quand arrivera l'heure de notre mort? Nous ne pouvons que choisir comment aller à sa rencontre. Pouvons-nous savoir quelle personne méritera notre amour, qui notre cœur choisira? Nous ne sommes que victime de ses caprices. Tant de choses qui nous rabaissent, nous, cette race dite supérieure. Belle supériorité! La déchéance est proche, les limites franchies. Les sentences qui s'en suivront seront à la hauteur de nos erreurs. Alors, il sera inutile d'appeler un quelconque Dieu à l'aide. Le Seigneur a été clément envers la faute d'Adam et de Ève, et ce n'est pas faute de nous avoir aider. Mais jamais Il n'a voulu que les hommes se pervertissent, se querellent, se trahissent, se mentent, se blessent, s'entre-tuent. Penaud spectateur, déçu quand au fruit de son imagination. Ne pouvons-nous le comprendre?" Point final. Je contemplais mon oeuvre, satisfait. Une semaine durant je n'avais cessé de me pencher sur cette étude de moi-même, étude de la nature humaine. Vérité déconcertante et blessante quand au devenir de l'homme, sa perversion et son idiotie. Je ne me considérais pas comme un philosophe, un psychologue renommé. Seulement comme un homme parmi tant d'autre, conscient de la bêtise humaine. Conscient et inconscient.

« Tu déconnes, Lennon. » Une brûlure. Le temps de reprendre son souffle et une bouffée, de faire descendre toute cette fumée dans nos poumons. Parce qu’on s’en fout. De notre corps, de notre esprit. Une décadence, celle de la chair. Elle va crever, t’façon. À quoi bon la préserver ? « Ta gueule. » Les bras qui bougent au rythme de la musique, les bassins qui s’heurtent et les lèvres qui se cherchent. « Tu vas le regretter... » La dernière tentative. Les barrières tombent, les résistances s’évaporent. Il est trop difficile de contester, si facile de céder. « Je t’ai dis de te taire. » Et il se laisse faire, se laisse dominer. Elle veut et on ne refuse rien à une mourante. C’est une excuse, on le sait bien. Pour se laisser dépérir, pour ne pas combattre. Trop d’efforts. Les langues se mélangent, les bouches cherchent la saveur de la peau. Jusqu’où peut-on aller pour se détruire ? La femme abandonne un instant son partenaire, empoigne une bouteille de vodka. S’inhaler. Perdre le contrôle de la réalité, saccager notre organisme avant que la maladie ne s’en charge. Bref instant de lucidité, moment d’intelligence. La brume n’est pas éternelle ; seul le ciel l’est. «J’veux pas que tu sois soûle durant... » L’alcool est jeté sur le mur, interrompant la sordide phrase. Le verre éclate, se niche sur le sol. Elle saisit un morceau, le regarde fixement. « Ne te mêle pas de ma vie. » Et l’arme improvisée s’approche, interrompant sa course à mi-chemin des veines bleuâtres. « Bon sang, tu pourrais pas t’calmer ? » Elle bouscule sur le lit, se débattant furieusement contre son ami. Non. Elle ne veut pas se taire, elle ne veut pas arrêter. Être maître de son existence, décider elle-même du moment de sa mort. Petite, t’illusionnes. C’est pas dans tes droits. Railler le destin en ne tentant rien pour l’empêcher d’agir. « Lâche-moi, connard ! » La mâchoire de l’homme tressaille, sa poigne se raffermît sur le bras de l’adulte. Il faut parfois raisonner ceux qu’on aime. « Briséïs, j’suis là! C’est moi. Ton pote, ton meilleur pote. T’as le droit d’être en colère mais putain, faut pas te faire du mal ! » Avec un trémolo dans la voix, s’il-vous-plaît. Folie. Elle distribue des coups au hasard, tente de se défaire de l’emprise qui est exercée sur elle. C’était pourtant une simple soirée. On ne décide de rien... Et puis, une larme coule. Transparente, minuscule. Il la lèche. La femme se détend, cesse de crier. Ses yeux parlent ; ils quémandent, ordonnent. Il se penche, desserre sa prise. « Je vais toujours être près de toi, fais-moi confiance. » Et elle le croit. L’humain est faible, il ne fouille pas. Trop long, trop pressant. Leurs bouches se cherchent à nouveau, se trouvent. Deux âmes perdues dans l’obscurité du soir. La phrase, qui jaillie. Parce que la garder en soi, c’est trop dur, même en étant bourrée. « J’veux pas mourir, j’suis pas prête. » Moi non plus je ne suis pas prêt à te voir mourir. Mais tu n'as pas le choix.



CHAPITRE DEUXIEME -


« Je ne vous dirai pas : changez de caractère; car on n'en change point, je ne le sais que trop. Chassez le naturel, il revient au galop. » J'essaye de devenir quelqu'un de bon, j'essaye de changer. Mais je ne fais qu'essayer. Je n'arrive pas, ce n'est pas possible. Pourtant je voudrais être un homme simple sans problème, mais mes problèmes me poursuivent, partout où je vais, ils ne me lâchent jamais, je suis leur prisonnier, ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et je les déteste, je les haïs, plus ce que je me haïs moi-même.

Des jeux et des rires, des danses et de l’inconscience. Le sol semblait tanguer au rythme lascif de la musique alors que les bassins s’heurtaient, que les lèvres se cherchaient et que le rouge colorait les joues. Les hommes faisaient tournoyer leur partenaire ; tantôt dans les airs, tantôt dans leurs bras. Quand aux fortunées, elles se faisaient à la fois ardentes et timides, cherchant à embraser la passion qui déjà, ravageait les rangs des danseurs pour imbiber l’atmosphère d’une sensualité farouche. Assis à une table, avec l’œil avisé de celui qui en a déjà trop vu, Razkallah fumait clope sur clope. Quant à celle qui avait eu le malheur de l’accompagner, elle le fixait d’un air mauvais ; son menton se contractait farouchement et ses yeux s’acharnaient à lancer des éclairs. Ennio se tourna vers son ami, gourmand, aux prises avec une profonde envie de turlupiner. « Tu ne me présentes pas la nouvelle? » « Nah. Elle est aussi emmerdante que la précédente. » « L’emmerdeuse va se barrer, alors. Pauvre con. » Et l’effarouchée qui se lève, couvre de son manteau sa tenue impudique censée provoquer la concupiscence de cet homme qui, un sourire amusé aux lèvres, la regardait sans éprouver ne serait-ce qu’un regret en voyant la soirée ainsi écourtée. « Susceptible, la mam’zelle. » « Mais franchement bien roulée, par contre. » Un geste de la main, comme on écarte un moustique espiègle, une pensée embarrassante. Menteur est celui qui affirme ne s’intéresser qu’au cœur et salaud est celui qui déclare n’accorder de l’importance qu’à la physionomie. « J’te la laisse. Si tu cours vite, t’as peut-être une chance. » « Oublie ça, si j’me lève, j’m’écrase par terre. » « C’est quoi, ce soir? » « Vodka. Et toi? » « Une brune, une très jolie brune… » Le copain haussait un sourcil moqueur alors que le jeune homme se levait, marchant avec souplesse jusqu’à sa cible. Celle-ci était assise en retrait, sa chevelure de cendres répandue sur sa peau de lait, l’auréolant de reflets sombres. Elle portait une robe simple qui couvrait complètement ses genoux et ses épaules ; une moue boudeuse se forma sur son visage angélique lorsqu’elle vit celui qui s’approchait d’elle. « Alors la belle, on se barre? » « Quand tu veux, Razhi. » Et les deux s’éloignèrent, bras-dessous, bras-dessus, indifférents aux regards dardés sur eux.



CHAPTER TROISIEME -


La souffrance. Lancinante, intolérante. Qui déchire les veines, brûles les artères, scie le ventre en deux et détruit la chair. Brasier ardent, indomptable. Des cris muets mourraient sur ses lèvres, des larmes glacées se noyaient dans ses yeux. Son corps n’était que douleur, ses membres n’étaient qu’un amas difformes de nerfs tailladés. Illusion, chimère, mirage. L’esprit invente les pires atrocités pour imager les tourments d’un organisme qui se meurt. Une lumière fut braquée vers elle, un liquide coula dans sa bouche. La silhouette qui s’agite de tremblements, se tord, se recroqueville. La science ne peut pas tout sauver. L’hurlement, tranchante lame dans l’attente déchirante d’une amélioration qui ne vient pas. Les dents qu’on écarte de force, le goût amer du sang qui imprègne la langue. Et de nouveau cette brûlure insoutenable, cette impression d’être écartelée, déchirée, lacérée. Ce désir de mourir, pour que tout s’arrête... Le corps qui cesse brusquement ses soubresauts, repose soudainement froid, immobile sur la stalle. La tête, penchée vers le côté, les yeux vagues... Ne plus s’acharner, se laisser aller. Les envies sont rarement respectées.

Un état qui s'empire, des coeurs qui battent à l'unisson. Et cet homme qui n'a de cesse de parcourir le couloir en long, en large et en travers, son imposante silhouette secouée de frisson à peine maitrisés. Sa lèvre inférieure tremble, son regard ne cille pas. Longue maîtrise de soi-même et douloureuse prise de conscience. Elle allait mourir. Cette vérité ne lui était jamais apparue aussi claire, aussi vraie. Elle allait partir. L'abandonner, le laisser dans ce monde d'attardés pervers, que rien d'autre n'intéresse excepté leur petite personne. Son poing rencontra violemment le mur, en un hurlement de souffrance silencieux. C'était inacceptable. Impossible. Elle lui avait toujours semblé immortelle, intouchable. Comme un ange dont la pureté, la blancheur l'éloignait de toute noirceur. Cruelle ironie. Et puis, comment allait-il lui annoncer son départ? Sa propre défaite, son prore abandon. Car la décision venait d'être prise, et elle était sans équivoque: il partirait dès le sur-lendemain pour la Lune. Il quitterait cette Terre sur laquelle il avait vécut, pleuré et aimé. Un rôle égoïste et lache qu'il endossait, mais ce n'était pas sa volonté propre. Il était secoué par ce besoin humain de sauver sa peau, de survivre. Il ne voulait pas crever comme un rat, parmi tant d'autres. Il était trop jeune. Certains le sont également. Dure réalité qui pourtant n'a pas lieu d'être sans choix. Le sien était fait. Douleur.
« Je vais partir, Briséïs. Après-demain. » Livide, la jolie condamnée. Une punition de plus pour elle qui n'a rien fait d'autre qu'exister. Sentence déséquilibrée, inexpliquée. Pourquoi partait-il? Et sans elle? Sa bouche s'entrouvrit légèrement, soudaine consciente de la panique qui déferlait dans son corps. Razkallah. Il n'avait pas le droit. « Vieux con. Tu n'as pas le droit! » Il baisse la tête, il est en tort, il le sait. Et elle de trembler de rage et de douleur, petit animal paniqué. « Sur la Lune, n'est-ce pas? C'est là où se joue notre première différence, De Valhèze: tu es riche, moi pas. Je n'ai plus que ma foi et mon honneur. » Je t'en supplie, ne dis pas ça sur un ton aussi impérieux, aussi glacial. Je n'y suis pour rien, tu devrais le savoir. Le silence. Silence qui s'installe et creuse des fossés plus grand encore. Il ne sait quoi dire pour son pardon, elle ne sait quoi dire pour lui faire mal. Le détruire, tout comme il venait de la détruire en quelques mots. De toute façon elle était mourante, condamnée depuis sa naissance. Quelle importance qu'elle reste ou s'enfuit? La fin serait la même. Mais l'heure approche, la séparation est là. Elle frappe à la porte, sournoise et ricanante. Il faut partir. « Je reviendrais te chercher. Avant la fin. Je te le promet. »


Dernière édition par Razkallah J. De Valhèze le Jeu 24 Fév - 13:20, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 18:49

    J'ai besoin de votre aide. RAZKALLAH - paradoxe. 177175
    J'ignore carrément quelle célébrité masculine prendre... Marlon Teixeira me branche bien, mais j'hésite. Si vous avez des idées, des suggestions ce serait génial. I love you
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Tallulah Priestly
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 18:52

TEIXEIRAAAAAAAAAAAAAAAAA RAZKALLAH - paradoxe. 925561
Si tu veux aller dans l'originalité - en étant torride comme l'enfer x) - bah c'est un choix divin.

Sinon dans le plus conventionnel, ça dépend du perso que tu veux faire albino
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Razkallah J. De Valhèze
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 18:55

    -meester- retenez moi ou j'la séquestre. *-*
    Ouais, j'peux qu'avouer qu'il est terriblement bandant. RAZKALLAH - paradoxe. 177175
    Pour te donner un ordre d'idée de personnage -ouais bon d'accord, j'suis pas totalement fixée encore- j'verrais bien genre Lukes Grimes, Matthias Lauridsen, Francisco Lachowski, etc... Ils sont tous divins, impossible de faire un choix. RAZKALLAH - paradoxe. 860584
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Razkallah J. De Valhèze
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 19:07

    J'ai opté pour Taylor Kitsch en fin de compte, ça fait longtemps que je l'ai pas vu ni joué. Merci malgré tout pour l'aide. I love you
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Tallulah Priestly
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 19:38

OHMYGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAWD,
séquestre-moi quand tu veux, avec kitsch, tu fais de moi ta chose RAZKALLAH - paradoxe. 424233
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Nil Solyane Shaw
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 19:47

je vois qu'on a plus besoin de moi par ici *out*
brefouille, calme tes ardeur espèce de folle (à)
bienvenue (à), je te réserves cet homme, oui encore un hommmmmeeee !!! Arrow
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyMar 22 Fév - 21:54

    Ne me dis pas des choses pareilles, ça pourrait me donner des idées. RAZKALLAH - paradoxe. 647528

    Merci Nil. I love you
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyJeu 24 Fév - 13:21

    Pardon du double post, mais j'ai terminé ma fiche! Même si celle-ci est loin de valoir grand chose, je me rattraperais. RAZKALLAH - paradoxe. 177175
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. EmptyVen 25 Fév - 11:41

Tetetete !
Qu'est ce que tu raconte ? J'aime ta fiche moi Very Happy
Juste une chose me chiffonne, sur la Lune, il n'y a pas de moyen de locomotion si ce n'est les pieds. So, quoi dans la mécanique ?
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MessageSujet: Re: RAZKALLAH - paradoxe.   RAZKALLAH - paradoxe. Empty

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